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Louis Girard, "La Garde nationale 1814-1871", 1964

jeudi 26 février 2015, par Guillaume Gros

Collection "Civilisations d’hier et d’aujourd’hui" dirigée par Philippe Ariès chez Plon [1953-1961]

Louis Girard, La Garde nationale 1814-1871, 1964, 397 p.

Présentation de l’éditeur

« Institution de la Révolution française, la garde nationale reprend vie au siècle suivant, de 1814 à 1871, au point qu’elle apparaît rétrospectivement inséparable du souvenir de la Monarchie de Juillet.
Elle est née d’un besoin séculaire d’autoprotection ressenti par les bourgeois, grands ou petits, contre les nomades, les “classes dangereuses”, alors que les forces de police étaient trop peu nombreuses pour assumer cette mission. Peu nombreuse également était l’armée ; d’ailleurs, les soldats étaient des étrangers dans la ville et n’y inspiraient pas confiance. D’où l’existence de la milice bourgeoise qui fut continue dans les grandes villes et surtout à Paris.
Comme ses services étaient gratuits, les gouvernements successifs voulurent développer son utilisation et même faire d’elle un instrument de règne. Dépassant le besoin initial, ces tentatives furent toujours éphémères.
Le déclin de la garde nationale commence en 1848, lorsque tous les citoyens entrent dans ses rangs. Ses divisions reproduisent celles de la nation. Après le drame du siège et de la Commune de 1871, elle disparaît devant le service militaire universel qui assure des soldats nombreux et d’origine “civile”. »

Biographie de l’auteur en 1964

« Né en 1911, ancien élève de l’Ecole normale supérieure et agrégé d’histoire, Louis Girard a enseigné dans plusieurs lycées parisiens. Docteur es lettres avec une thèse sur La Politique des travaux publics du second Empire, il a été maître de conférence à l’Institut d’Etudes politiques de Paris et à la faculté des lettres de Lille. Depuis 1956, il est professeur à la Sorbonne où il enseigne l’histoire de la France au XIXe siècle. »